Les coopérateurs appréhendent la séparation de la vente des phytos et du conseil
En marge de l’assemblée plénière des coopératives, hier 20 décembre à Paris, la plupart des élus de coopératives céréalières s’émouvaient de la « séparation de la vente et du conseil » regardant les produits de protection des cultures. Une obligation qui pourrait s’appliquer dans les trois mois, selon certains, puisque le gouvernent a annoncé vouloir légiférer par ordonnances. Or, les coopératives céréalières financent ordinairement le conseil aux agriculteurs par leurs marges sur les ventes de produits phytosanitaires, produits que ceux-ci règlent après la récolte. Certains coopérateurs estiment que les céréaliers ne paieront pas forcément moins cher leurs produits et qu’ils devront en outre payer le conseil prodigué. Les autres productions végétales sont concernées par le changement de modèle. Cependant, un coopérateur viticole estimait, en marge du congrès, qu’une plus importante implication des techniciens permettrait de « recréer du lien » entre coopérative et adhérent.