Aller au contenu principal

Les charcuteries sont dopées par la consommation hors domicile


> Robert Volut, président de la Fict.
La consommation de charcuteries-salaisons a progressé de 1,8 % en volume en 2015, bénéficiant de l'effet bistrot. La situation financière du secteur s'améliore.

Àl'occasion de ses assises, la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict) a présenté les derniers chiffres sur la situation économique du secteur. « Notre industrie continue de progresser avec un chiffre d'affaires de 6,4 milliards d'euros en 2015, dont 5,8 milliards sur les charcuteries salaisons uniquement », a commenté Robert Volut, le président de Fict. Après une année 2012 difficile pour les entreprises du secteur, la situation continue de se redresser. Les investissements se sont stabilisés à quelque 200 millions d'euros et les emplois à 37000 équivalents temps plein. En 2014, le résultat net avant impôt de la profession était de 1,5 % du chiffre d'affaires soit 0,3 point de plus qu'en 2013. « On devrait être au-dessus de 1,5 % pour 2015 », complète Robert Volut. Une bouf-fée d'oxygène qui s'explique par la baisse des prix des pièces de porc l'an dernier. Un quart des entreprises présentent toutefois un résultat déficitaire. Après un repli en 2014, la consommation française de charcuteries progresse de 1,8 % en volume en 2015. Bien que la consommation à domicile recule pour la première fois en dix ans de 0,5 % en volume et 0,7 % en valeur, la consommation hors domicile bondit de 9,5 %, à 289000 t, « grâce à la mode des bistrots et des planches de charcuterie ». Pour la fédération, la croissance se trouve à l'export, qui ne représente que 5 % du chiffre d'affaires de la profession actuellement. « Nous avons progressé au grand export, mais les exportations vers l'UE ont diminué », nuance le président. Vers la Chine, deux nouvelles entreprises sont en cours d'agrément.

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio