Les broutards n’échappent pas à la hausse
Alors que le début de l’année n’avait pas paru particulièrement bon sur le marché des broutards, la situation s’est vite renversée. La demande à l’export est en effet soutenue. D’après l’Institut de l’élevage, les envois français d’animaux ont progressé de 11 % par rapport à 2010, surtout tirés par les bêtes de 160-300 kg (+25 %) et les femelles de plus de 300 kg (+9 %). Si le débouché italien confirme son léger recul (la part de l’Italie dans les exportations françaises est tombée de 79 à 76 %), l’Espagne affiche son dynamisme (passant de 16 à 18 % de nos envois). Quant aux pays tiers, particulièrement au Maghreb, leur demande explose : les envois du premier semestre 2011 ont triplé par rapport à ceux du premier semestre 2010. Ainsi, même s’il ne capte que 2 % de nos exportations, le potentiel de croissance de ce débouché est important.