Le SPE est mort
Le service public de l’équarrissage (SPE) n’aura plus rien de gratuit à compter du 17 juillet. L’article L. 226-3 du code rural exige dès lors des éleveurs qu’ils soient « en mesure de présenter à tout moment […] les documents attestant qu’ils ont conclu un contrat ou cotisent à une structure ayant conclu un contrat leur garantissant, pendant une période d’au moins un an, l’enlèvement et le traitement […] des animaux morts dans leur exploitation ou de justifier qu’ils disposent d’un outil de traitement agréé ». En pratique, les différentes filières ont constitué des structures ATM (animaux trouvés morts) pour collecter les contributions et rétribuer les sociétés d’équarrissage. Un éleveur ne peut plus choisir de payer à la prestation l’équarrisseur.