Le souci du 6 essieux
Outre l’espoir à court terme d’une généralisation de l’autorisation des camions de 44 tonnes, les professionnels de la logistique s’inquiètent de la contrainte pour les véhicules d’être équipés de six essieux : hormis la Grande Bretagne, aucun pays européen ne l’impose. Pourquoi, dans ces conditions, la France n’accepterait-elle du cinq essieux que jusqu’en 2019 ?
Le décret demande d’ailleurs que tous les véhicules neufs soient équipés de six essieux dès 2012. Le Comité national routier a chiffré entre 9 et 11 % les gains de productivité pour un 44 tonnes à cinq essieux, un gain qui tomberait à 5 % pour le six essieux : le six essieux entraîne en effet des surcoûts d’investissement, de consommation, de maintenance, de pneumatiques… « Il était important d’obtenir tout d’abord le 44 tonnes. On a cinq ans pour travailler la question du six essieux » conclut Hervé Le Jeune.