Le prix du porc a perdu 39 centimes en trois mois
La baisse du prix du porc ne s’arrête sur le Marché du porc français depuis la fin juillet. Ailleurs en Europe, le marché n’est pas meilleur.
La baisse du prix du porc ne s’arrête sur le Marché du porc français depuis la fin juillet. Ailleurs en Europe, le marché n’est pas meilleur.
Le prix du porc continue sa chute sur le Marché du porc français (MPF) en semaine 41. Lors de la dernière séance, la cotation est tombée à 1,741 €/kg. Depuis le début de la tendance baissière amorcée le 29 juillet 2024, le prix a perdu 39,1 centimes d’euros. « La recherche de compétitivité sur le marché intérieur et à l’export, la rivalité inter-entreprises sur le territoire national, s’exercent au détriment du prix à la production », soulève le MPF.
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Nouvelle baisse de la cotation du porc en Espagne
La baisse se poursuit sur le marché du porc espagnol. L’offre augmente ces dernières semaines. Le poids moyen des animaux progresse aussi, +2,75 kg en l’espace d’un mois précise le MPF. En dépit de cette tendance baissière, le prix du porc espagnol demeure un cran au-dessus de ceux des autres grands exportateurs de l’Union européenne.
Référence du porc inchangée dans le Nord de l’Europe
Outre-Rhin, le prix du porc n’a pas bougé depuis neuf semaines. Cette semaine encore le rapport entre offre et demande est relativement stable, malgré quelques déséquilibres dans certains Länder selon l’Ami. Plusieurs territoires allemands souffrent toujours de la pénurie de main d’œuvre. Le prix du porc n’a pas évolué au Danemark, après la hausse de la semaine précédente. La stabilité est aussi de mise aux Pays-Bas. A noter tout de même la baisse de 5 centimes en Autriche.
Pas de rebond de consommation en Chine
Une nouvelle fois, la Chine a montré que fête ne rimait plus avec hausse de consommation. La fête nationale, célébrée le 1er octobre n’a pas ravivé la demande. Les exportations françaises sont toujours à la traine, en juin 2024, elles étaient en recul de 7 % pour un an pour un total de 9 300 tonnes. Même constat au départ de l’Union européenne. Entre janvier et mai 2024 et janvier et mai 2023 les envois ont baissé de 17,2 % pour 448 000 tonnes.