Aller au contenu principal

Le Porc d’Auvergne respire le bien-être

 Son mode de production est à l’image de l’Auvergne. Plein air et tradition dictent l’élevage.

« Le Porc Fermier d’Auvergne va pouvoir continuer son développement», se réjouit Hélène Daviet, animatrice de l’Association de promotion des viandes du Centre (APVC). Doté d’une Indication géographique protégée (IGP), depuis septembre dernier, le produit a su mettre toutes les chances de son côté. Il est associé à la tradition, aux grands espaces. Le sceau du Label Rouge lui garantit un bon accueil de la part du consommateur.

« L’animal est élevé en plein air, sur un parcours herbeux,précise-t-elle. Son mode d’élevage est exigeant pour l’éleveur, mais correspond à l’image de l’Auvergne. » Les porcs sont nés, élevés et abattus dans la région. Une surface disponible de 83 m2 par animal est prévue dans le cahier des charges. Sur le plan alimentaire, la ration doit contenir 75 % de céréales au minimum, complétées par des protéines végétales et des sels minéraux. D’autres critères sont fixés au stade de l’élevage. En particulier, l’exploitation est exclusivement de type familial, avec une capacité limitée à 600 places en plein air. Une rotation et un repos des parcs contribuent au respect de l’environnement.

Des règles sont établies pour veiller au bien-être de l’animal. Lors du transport, certaines dispositions permettent d’éviter le stress, notamment la mise à jeun, l’embarquement sur des quais. Même précaution à l’abattoir, avec une douche obligatoire. L’abattage doit avoir lieu dans un rayon de 200 km. Il intervient à l’âge minimum de 182 jours.

Le nombre de points de vente s’est stabilisé

Après une forte croissance, la filière semble avoir atteint un pallier. Sa production a légèrement fléchi en 2003, à 21 290 porcs labellisés (contre 22 303 l’année précédente).

Le nombre de points de vente s’est stabilisé. Il se compose de 220 boucheries, charcuteries traditionnelles et restaurants, répartis sur 29 départements de la moitié Est de la France. Plus en amont, le Porc Fermier d’Auvergne est produit par trois abatteurs, découpeurs et salaisonniers. Ce sont, par ordre d’importance : Hassenforder (Vichy) et Sicaba (Bourbon l’Archambault) dans l’Allier, Pallut à Condat (Cantal). La filière comprend quatre groupements de producteurs : MC Porc (Montluçon) et Centraporc (Gannat) dans l’Allier, Scapa à La Pacaudière (Loire), et Scapp à Migennes (Yonne). Les fabricants d’aliment du bétail sont Thivat à Saint Germain de Salles (Allier), et Limagne Sanders à Aigueperse (Puy de Dôme).

Les plus lus

Un abattoir accusé de faire chuter le prix du porc en France

Le prix du porc à Plérin continue sa chute pour la huitième semaine consécutive.  

Cacao : les prix vont-ils connaître une nouvelle hausse à la campagne 2024-2025

La récolte 2024 de cacao du premier producteur mondial, la Côte d’ivoire, est pire que prévu. Pour le Ghana, second producteur…

vaches dans les champs
Viande bovine : « Il faut financer un maillage territorial des abattoirs » pour la FNH

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) le dit sans tabou : la filière bovine est enlisée dans une crise économique…

infographie sur la consommation de viande des Français
La volaille décolle, la viande de boucherie recule, la consommation des Français en infographie

Jamais les Français n’ont consommé aussi peu de viande de boucherie au vingt-et-unième siècle. Mais l’essor du poulet limite…

La cotation spot Atla du beurre cube dépasse un record historique
Prix du beurre : à près de 8 200 €/tonne, un record historique battu

La cotation Atla du beurre spot a dépassé cette semaine la barre des 8 000 €/tonne pour la première fois depuis sa création.…

Volaille française : les 3 erreurs stratégiques que pointe la Cour des comptes 

La consommation de volaille décolle depuis 20 ans mais la filière n’en profite pas, c’est l’importation qui alimente la hausse…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio