Le groupe Jean Hénaff accélère dans la vente directe
Dans le cadre de sa stratégie de diversification, le groupe breton Jean Hénaff lance un site de vente en ligne et étend son réseau de boutique Hénaff & Co.
Avec deux mois de retard sur le calendrier prévu, Covid-19 oblige, le groupe Jean Hénaff a ouvert le 22 juin sa boutique de vente en ligne henaffandco.fr. Y sont disponibles quelque 350 références des marques du groupe (Hénaff, Hénaff Sélection, Christine Le Tennier et Terraveda), mais aussi des marques d’épicerie fine d’autres partenaires industriels bretons comme Jacques Gonidec, La Compagnie bretonne, La Quiberonnaise ou encore Les Babas de Saint-Malo. Pour gérer ce nouveau canal de distribution, la PME a créé une filiale Jean Hénaff Vente à distance et externalisé la logistique à Bretagne Services logistiques (BSL), nous confie Caroline Guivarc’h, directrice recherche, marketing, développement et innovation.
La logistique externalisée à BSL
Grâce aux partenariats mis en place avec Colissimo, Coliéco et Mondial Relay, Henaffandco propose plusieurs services de livraison (à domicile, classique ou à petit prix et en point relais). « Le projet est complexe, une personne a travaillé douze mois dessus », explique-t-elle. La première semaine de lancement a servi à régler quelques problèmes techniques, Jean Hénaff prévoit sous peu une communication pour promouvoir le site. Une campagne qui passera notamment par son réseau de boutiques Hénaff & Co (trois points de vente avec l’ouverture d’une boutique à Pont-Aven le 8 juin et bientôt quatre avec une ouverture prévue fin juillet à La Trinité). L’enjeu : promouvoir auprès des vacanciers, qui s’annoncent nombreux en Bretagne cet été, la boutique en ligne.
Objectif : devenir le référent breton de l’épicerie fine
Jean Hénaff ne cache pas avoir des ambitions assez fortes sur ce nouveau canal de distribution, dans l’objectif de « devenir le référent breton de l’épicerie fine ».
Il s’agit d’un relai de croissance pour la PME qui sort d’une période difficile avec la pandémie de Covid-19. « Il a fallu réorganiser les équipes du jour au lendemain avec la forte hausse des ventes en GMS et à l’inverse l’arrêt de la RHD et de l’exportation. L’activité de Globe Export a plongé. Sur la saurisserie, nous avons dû stopper quelques références pour nous concentrer sur le 20/80 », confie Caroline Guivarc’h. « Au global, on sauve les meubles, mais ça a été épuisant pour les équipes », poursuit-elle.