Le groupe Euralis se met au pas des marchés
Rougié, Montfort, Stalaven et l’Atelier Traiteur se font plus agiles. La coopérative mère, Euralis, se rapproche de ses adhérents.
L’Atelier culinaire, pôle agroalimentaire du groupe Euralis, se divise en quatre entreprises moyennes évoluant sur des marchés spécifiques sous l’impulsion de centres décisionnaires à pied d’œuvre : Rougié et Montfort d’une part, opérant dans les Pyrénées-Atlantiques, respectivement sur le marché du canard à foie gars à destination des chefs du monde et des GMS ; Stalaven et l’Atelier Traiteur d’autre part, opérant dans les Côtes-d’Armor, respectivement sur les marchés charcutiers et traiteurs auprès des commerces de bouche et des GMS. Ces « BU » (« business units ») ont leurs propres sites industriels. « Nous leur faisons gagner en agilité sur leurs marchés respectifs », commente Christian Pèes, président d’Euralis, dans la perspective de l’assemblée générale du groupe le 7 février 2020.
Cette agilité se renforce, complète-t-il, du fait de l’agrandissement du site de Maubourguet (Hautes-Pyrénées), rattaché à Montfort, du rapatriement à Yffiniac des productions de Dunkerque, fermé en juin 2019, ainsi que du rattachement des salaisons Teyssier (Ardèche) et Boutot (Corrèze) à Stalaven. « Ces recentrages ont affecté les taux de service, mais la performance industrielle gagnée profite à l’exercice en cours », commente Christian Pèes. « Nous nous attaquons à différents foyers d’optimisation à Yffiniac », informe-t-il par ailleurs, de façon à « consolider ce qui a fait la force historique de Stalaven », se félicite-t-il. Occupant transitoirement le poste de directeur général, Christian Pèes confie cette mission à Philippe Saux. Ce dernier dirige aujourd’hui le pôle semences, solide pilier du groupe. Le tandem qu’ils forment est à la tête d’un comité exécutif resserré qui se veut plus proche des adhérents.