Aller au contenu principal

Le groupe Chéritel investit dans la fraîche découpe

Pour répondre à une demande croissante des industriels, le spécialiste breton des fruits et légumes double la taille de son atelier fraîche découpe à Guingamp.

L'atelier fraiche découpe à Guingamp passe de 400 à 800 m2.
© DR

Le spécialiste des fruits et légumes Chéritel investit actuellement 500 000 euros pour accroître sa zone de découpe à Guingamp (22). « Nous doublons la surface de l’atelier fraîche découpe de 400 à 800 m2 », précise Mathilde Ottolini, responsable marketing du groupe familial. Le nouvel atelier ainsi revu sera opérationnel début 2019. Les unités d’épluchage d’oignons et d’échalotes ont été renouvelées. Cet investissement devrait permettre au groupe de mieux répondre aux attentes de l’industrie. « Nous avons de plus en plus de demandes des industriels qui veulent intégrer du frais, et même d’industriels du surgelé. On s’adapte au cas par cas à leur demande », indique Mathilde Ottolini. Chéritel peut proposer aussi bien de la demi-tomate cerise que des lamelles de tagliatelles de légumes.

L’activité fraîche découpe comprend aussi une offre bio, notamment de la carotte râpée. L’activité découpe n’est pas nouvelle au sein du groupe créé en 1987 par Jean Chéritel. « Depuis 2000, on découpe, achète et épluche des oignons et des échalotes pour l’industrie. En 2014, nous avons lancé la marque Les Express dédiée à la grande distribution, que nous avons développée. Et nous revenons vers l’industrie avec une offre élargie », souligne Mathilde Ottolini. L’activité dédiée à l’industrie représente aujourd’hui un chiffre d’affaires de 10 M€ sur les 50 M€ que réalise le groupe. Les 120 salariés permanents se répartissent entre l’activité expédition Breizh Primeurs, à marque Prince de Bretagne, (qui représente 50 % du CA), Chéritel Trégor Légumes, Britallis (oignons et échalotes), Champi Breizh et Lefoulon (grossiste à Rungis acquis en 2015).

Les plus lus

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio