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Le colza rebondit nettement

Alors que le soja avait frémi la semaine dernière, la graine se stabilise sur un niveau bas en ce début de semaine devant l'ampleur annoncée des récoltes à venir. Le colza, lui, rebondit nettement sur la base de fondamentaux légèrement différents.

Lorsque la graine de soja chute devant l'ampleur annoncée des récoltes à venir, le colza bénéficie tout d'abord de la baisse de l'euro par rapport au dollar qui lui redonne de la compétitivité. Il profite également, dans la mesure où l'huile française est largement incorporée aux biocarburants, de la remontée des cours de l'or noir. Il est enfin soutenu par les dernières prévisions du ministère de l'Agriculture canadien qui vient de revoir en baisse sensible à 14 millions de tonnes la récolte de canola qui vient de débuter. La graine de colza se négocie en fob Moselle sur un niveau de 325 €/t, et l'huile est également aspirée vers le haut.

Demande discrète en pois

Du côté des protéagineux, selon l'interprofession (Unip), sur le marché français du pois standard, la demande, tant intérieure que communautaire, est plus que discrète. Aux dires d'opérateurs, le pois a du mal à trouver sa place dans les formules (sauf dans les cas où le pois figure dans le cahier des charges), car son prix est jugé trop élevé par rapport à celui du blé fourrager. Pourtant, il a bien baissé durant le mois de septembre dans le sillage du blé fourrager : le pois départ Eure-et-Loir a ainsi perdu plus d'une quinzaine d'euros, à 195 €/t vendeur pour de l'octobre-décembre. Mais l'écart avec le blé fourrager a finalement peu bougé en un mois, de l'ordre de +80 €/t en rendu Centre Bretagne. Dans le même temps, le tourteau de soja reculait de 30 à 40 €/t en disponible ou sur le rapproché.

Côté pois jaune pour l'export, c'est toujours le calme plat sur le marché de Rouen (incoté), en l'absence de demande. En rendu La Pallice, les transactions se font rares, la dernière remontant à une dizaine de jours sur une base de blé Euronext (échéance novembre 2014) +45 €/t. Deux nouvelles petites expéditions sont prochainement prévues au départ de ce port.

Sur le marché de la féverole qualité alimentation humaine, les exportateurs recherchent des lots présentant un taux maximum de 5 % de grains bruchés, sans grand succès. Les offres sont là mais pour des qualités moindres. La prime acheteur a augmenté de 5 €/t par rapport à début septembre et les prix proposés restent relativement élevés, jusqu'au blé Euronext (nov. 2014) +125 €/t en rendu Rouen (soit 278 €/t le 30/09) pour un max. de 5 %, sur oct.-déc. Selon les acheteurs, une tolérance est admise jusqu'à 10 % avec une réfaction sur le prix de base. Les premières expéditions de féverole récolte 2014 sont parties vers l'Égypte en septembre. À suivre, la concurrence anglaise qui s'annoncerait de meilleure qualité que la féverole française.

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