Le café s’arrache

Les cours du café étaient en forte hausse la semaine dernière, portés par les risques qui pèsent sur l’approvisionnement dans les principales zones de production, en Amérique latine pour l’arabica et en Asie du Sud-Est pour le robusta. Le café fait face à des risques d’approvisionnement plus élevés que d’autres cultures en raison du besoin important en main-d’œuvre nécessaire à la récolte et aux premières étapes de transformation sur les lieux de culture.
Au Brésil, la récolte et le transport sont devenus très difficiles en raison de l’épidémie de coronavirus. La situation sanitaire est très inquiétante dans le pays, où plus de 1 000 morts ont encore été enregistrés jeudi dernier en 24 heures, faisant passer le bilan au-dessus des 60 000 décès, selon le ministère de la Santé. L’Amérique latine dans son ensemble pourrait enregistrer plus de 400 000 morts dans les trois mois faute de mesures sanitaires plus strictes, selon l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS). Par ailleurs, au Vietnam, une météo défavorable laisse craindre une production moins importante qu’attendu.