Le café retombe de ses plus hauts en deux ans
La semaine dernière, les cours du café ont chuté. Retombant de son plus haut en deux ans atteint la semaine précédente, l'arabica côté à New-York est repassé sous la barre des 200 cents la livre. En cause, des éléments techniques, le cours du café passant des planchers déclenchant de nouveaux ordres de vente de la part des fonds d'investissement, selon certains spécialistes. La faiblesse des cours de l'arabica a déteint sur ceux du robusta échangé à Londres. Toutefois, des facteurs fondamentaux —prévisions de moindres récoltes au Brésil malgré les pluies actuelles, en raison de la sécheresse en janvier et février— pourraient permettre à l’arabica de s'établir au dessus des 200 dollars la livre.
De leur côté, les cours du sucre ont progressé quelque peu, soutenus par des inquiétudes sur la récolte au Brésil. Un épisode climatique El Niño dans l'Océan Pacifique est " probable " vers le milieu de 2014, a estimé mardi l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence de l'ONU, et pourrait entraîner diverses perturbations climatiques dans plusieurs régions du monde. Du côté des fondamentaux, le marché mondial du sucre reste bien approvisionné, avec un excédent d'offre prévu en 2013/2014 (pour la quatrième saison consécutive) et des stocks mondiaux élevés.
En ce qui concerne le cacao, les cours ont évolué dans une fourchette étroite, alors que le marché attendait les chiffres sur les volumes de fèves broyées —reflet de la demande de cacao— en Amérique du Nord au cours du premier semestre, qui devaient être publiés jeudi après la clôture des marchés. La semaine précédente, le marché avait été déçu par la faible progression des volumes de fèves broyées en Europe au premier trimestre (+0,4 %, à 340 735 tonnes), communiquée par l'Association européenne du cacao (ECA).