Nutrition
L’avis de l’Anses sur les sels nitrités englobera la consommation de charcuteries
La question des sels nitrités dans les charcuteries s’inscrivent dans un contexte de consommation, considère-t-on à l’Anses.
La question des sels nitrités dans les charcuteries s’inscrivent dans un contexte de consommation, considère-t-on à l’Anses.
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L’avis sur les sels nitrités et la santé, que l’Anses prévoit de rendre en juin 2022, portera aussi sur la consommation de charcuterie. Cette information a été émise à la conférence de l’Agence tenue ce 25 février au matin, sur le thème « La science pour une alimentation sûre et saine ». Cet avis doit servir de base pour légiférer sur d’éventuelles interdiction (ou limitations supplémentaires) des sels nitrités dans les charcuteries, en vertu du texte de loi sur les nitrites.
25 g par jour maximum en principe
En 2017, l’Agence avait conseillé de réduire considérablement la consommation de charcuteries (telles que le jambon, saucisson, saucisse, pâté, etc.) afin qu’elle ne dépasse pas 25 g par jour. « Une très grande partie de la population est très au-dessus », a glissé à la conférence Irène Margaritis, cheffe de l'Unité d'évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses.
« Sur du temps long »
Gilles Salvat, directeur général délégué de l’Anses, a ainsi expliqué le retard de six mois qu’aura l’agence pour rendre son avis sur les sels nitrités : « Nous sommes sur du temps long. Nous voulons répondre à toutes les questions, étayer nos réponses et ne pas laisser de place au doute », a-t-il dit en résumé.