L’aspartame pointé du doigt
Les édulcorants chimiques, souvent épinglés, provoqueraient des naissances avant terme chez les femmes et des cancers chez les souris mâles, selon deux études récentes dont les scientifiques du Réseau environnement santé (RES) se font l’écho. L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a indiqué qu’elle allait « examiner sans délai ces nouvelles études en vue d’éventuelles recommandations aux autorités françaises » et, le cas échéant, une saisine de son homologue européenne (Efsa). De son côté, l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) juge dans un communiqué qu’« il n’y a aucun élément nouveau qui permette d’inquiéter le consommateur quant à la consommation d’aspartame aux seuils européens autorisés ». Le RES organise le 21 janvier une conférence publique pour réévaluer les risques de l’aspartame.