Lait : la collecte européenne peine à se reprendre
Sur les deux premiers mois de 2019, l’Union européenne a collecté 0,8 % de lait de moins que l’an dernier, selon les données de Bruxelles. Néanmoins en février la baisse n’est plus que de 0,1 %. Parmi les principaux producteurs, on peut noter la chute de 1,8 % des volumes néerlandais sous la pression des normes environnementales, mais aussi celle de 2 % de la collecte italienne, de 2,5 % de la collecte française et de 0,1 % de la production allemande. À l’inverse, la Commission relève des évolutions positives au Royaume-Uni (+3,1 %), en Irlande (+2,5 %) et en Pologne (+4 %). À l’international, la collecte laitière australienne n’en finit pas de chuter, avec un mois de février (période de creux dans l’hémisphère Sud) à -12,6 % par rapport à l’an dernier tandis que la Nouvelle-Zélande stagne (+0,1 %). Sur les deux premiers mois de 2019, la production américaine a quand à elle progressé de 0,6 %.
Si l’offre globale tend à se tasser, la demande est au rendez-vous, avec un marché international qui reste actif. Fait notable, lors de la dernière séance des enchères de Global Dairy Trade, l’index moyen a fini en hausse pour la dixième fois consécutive, un record historique. La fermeté reste de mise sur la matière grasse tandis que les cours mondiaux de la poudre évoluent peu maintenant que la période forte des achats chinois est terminée.