L’agroalimentaire, tributaire du réseau secondaire
Ce dispositif d’« écotaxe », voté dans son principe en 2009, vise notamment à reporter une partie des marchandises empruntant le réseau routier secondaire vers le transport ferroviaire ou fluvial. Mais les coopératives agricoles et agroalimentaires n’ont globalement pas cette alternative pour assurer leurs trajets de collecte et de livraison. Coop de France, l’Ania, la FNSEA ont cherché à faire exonérer les trajets de courte distance. Mais la seule exonération adoptée porte sur la collecte de lait. Rachel Blumel, directrice de la chaîne alimentaire durable à Coop de France, note que le texte final engage l’État à réaliser un rapport très détaillé des conséquences fin 2014. Celui-ci « permettra de voir que ce que nous avons défendu était une belle appréhension des effets pervers du dispositif », commente-t-elle.