L’affaire Doux active le chantier du poulet standard
Gagner en efficacité en associant la distribution et l’administration : c’est ce que recherche la filière volaille à travers le plan sectoriel stratégique « viandes blanches » élaboré dans le cadre de FranceAgriMer. Ce plan a été acté au dernier conseil spécialisé de l’office le 14 juin. Il vise la compétitivité. Dans le cas de la volaille, cela veut dire organiser la résistance face à l’intrusion des viandes importées et développer nos capacité à exporter, dans l’Union européenne et vers les pays tiers, avec et sans restitutions. L’actuelle interprofession du poulet de chair (CIPC) engage une réflexion avec l’interprofession du porc (Inaporc) pour construire un système unique d’assurance qualité « de base » pour les viandes standard. Avec l’aide de FranceAgriMer, les professionnels de la volaille vont élaborer une offre standard dont le but est de générer des économies tout au long de la chaîne de valeurs, jusqu’au consommateur. Ils vont devoir transformer les relations contractuelles entre les différents maillons. L’administration, de son côté, « a commencé à bouger », assure-t-on chez les industriels de la FIA. L’administration centrale a pris des initiatives en début d’année qui laissent présager un fonctionnement plus pragmatique des autorités locales et des arbitrages économiques. L’affaire Doux, qui préoccupe aujourd’hui beaucoup le ministère de l’Agriculture, pourrait servir d’électrochoc.