La Réunion : le bras de fer continue entre Tereos et les producteurs
Le conflit se durcit encore à La Réunion autour du prix de la tonne de canne à sucre, la confédération générale des travailleurs de La Réunion (CGTR), principal syndicat de l'île ayant apporté, jeudi 6 juillet, son soutien aux planteurs de cannes face au groupe industriel Tereos. Ce soutien arrive alors que le nouveau préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin a appelé jeudi « au calme et à la responsabilité de chacun » dans un communiqué, « afin de prévenir tout incident et des troubles plus graves à l'ordre public ». « Le blocage des routes et des sites liés à l'activité de la filière canne ne sauraient devenir un moyen d'expression des revendications. L'heure est au travail et à la négociation au sein de l'interprofession » a ajouté le représentant de l'Etat. « Tout acte répréhensible est susceptible de faire l'objet de poursuite », a-t-il souligné. Les planteurs réclament 6 euros d'augmentation du prix de la tonne de cannes. Longtemps bloqué sur une hausse de 49 centimes, Tereos a proposé mercredi soir 1,90 euro d'augmentation, rejeté par les agriculteurs.