La marque VPF n’a pas dit son dernier mot
Les temps sont durs pour la marque VPF (Viande de porc française), mise à rude épreuve par une concurrence accrue des autres viandes européennes, en particulier auprès des salaisonniers. Depuis le mois d’août, bon nombre d’opérateurs s’inquiètent ou s’interrogent sur le devenir de cette marque, censée défendre et promouvoir l’origine France auprès des consommateurs. Pour Paul Rouche, directeur délégué du Syndicat des entreprises françaises des viandes (Sniv-SNCP), certains ont le sentiment que « la démarche VPF fait marche arrière », suite aux distorsions de concurrence avec l’Espagne et l’Allemagne, en particulier sur le jambon. Le dossier n’est pas toutefois pas encore classé. Selon Paul Rouche, il faut que la filière se donne les moyens de faire vivre la marque. L’idée d’une « contribution volontaire qui permettrait de se dégager un budget pour communiquer et promouvoir l’origine France dans la durée », fait son chemin : « C’est l’un de nos objectifs de la rentrée », assure-t-on au Sniv-SNCP.