La hausse saisonnière se poursuit

Au premier trimestre, les cours des petits veaux ont grimpé avec difficulté, pour finalement dépasser de 3 % leur niveau de l'an passé la dernière semaine de mars. Début mars, l'extension de la zone réglementée pour la FCO dans les Pays de la Loire a perturbé le commerce. Ainsi, le marché aux veaux de Château-Gontier, le plus important de France en volume, a-t-il cessé son activité depuis plusieurs semaines. Le département de la Mayenne n'est pas placé en zone réglementée, mais les autres départements de la région, d'où sont issus la majorité des veaux commercialisés sur ce marché, le sont. Les apports ont été divisés par dix début mars.
Des échanges perturbés avec l'EspagneL'Espagne est, depuis quelques années, un débouché primordial pour les petits veaux laitiers français. Or, les échanges ont été interrompus pendant deux semaines en début d'année. Les opérateurs ont par la suite rattrapé leur retard, puisqu'à 17 000 têtes en janvier, les échanges ont dépassé de 15 % leur niveau de 2015. Mais le nouveau protocole d'accord, qui implique que les veaux soient issus de femelles vaccinées ou présentent une PCR négative, pourrait compliquer les exportations en avril.
Sur le marché français, les perspectives sont plus habituelles. La demande des engraisseurs va aller en s'accentuant pour préparer les sorties de septembre et la reprise automnale du marché du veau de boucherie. Si les mises en place de début d'année ont été réduites pour limiter l'offre estivale et éviter les retards comme en 2015, celles pour la saison hivernale sont attendues similaires à l'an dernier.