La France importe toujours plus de poulet
Volaille : Sur les dix premiers mois de 2018, les importations françaises de viandes et préparations de poulet ont progressé de 4 % par rapport à la même période de 2017, selon Agreste, pour s’installer à 487 887 tonnes équivalent carcasse (téc). Une croissance à rapprocher du dynamisme des achats aux états membres de l’Union européenne (+3,4 %, 458 614 téc), avec à leur tête la Belgique (+8,5 %, 113 169 téc) et la Pologne (+19 %, 102 282 téc). Les Pays-Bas sont en revanche en perte de vitesse dans l’Hexagone, avec des envois en repli de 13,9 % à moins de 94 000 téc.
La France accroît aussi ses achats auprès des pays tiers. Bien que ceux-ci demeurent limités (29 275 téc), ils n’en progressent pas moins de 14,9 % sur un an. C’est la Thaïlande qui tire son épingle du jeu, avec 7 769 téc expédiées, soit 47,7 % de plus qu’en 2017. Un gain qui se fait au détriment du Brésil, dont les envois chutent de 21,1 % à un peu plus de 7 673 téc.
Œufs : La semaine comme la précédente avait fini : avec des points de vue contrastés sur l’état du marché des œufs calibrés. Pour certains, un petit souffle de reprise se faisait sentir, avec quelques retours de commandes. Pour d’autres, il était toujours difficile de se défaire de leurs stocks, d’autant plus que la consommation manquerait de dynamisme Alors que tous espéraient un retour à la normale, certains s’avouent déçus et contraints de faire de nouvelles concessions tarifaires. L’activité pourrait reprendre un peu de vigueur dans les jours à venir, grâce, notamment, à la préparation des opérations promotionnelles en vue de la Chandeleur.
La baisse des cours reste aussi de rigueur chez nos voisins européens. L’offre, plus ou moins large selon l’état membre considéré, se révèle supérieure aux besoins, ce qui incite les acheteurs à accentuer avec succès leur pression sur les cours. À noter que 2019 a commencé sur des bases tarifaires bien plus basses que l’an dernier, en lien avec la fin de la crise du fipronil. À 132,93 €/100 kg en semaine 1 selon Bruxelles, le prix moyen de l’œuf en Europe s’affiche 28,3 % sous son niveau de 2018.