La Fnsea dénonce les dérives du grenelle de l’environnement
L’esprit consensuel du Grenelle de l’environnement est-il relégué au second plan au moment de la traduction des mesures en lois et décrets ? C’est en tout cas ce que dénonce Jean-Michel Lemétayer dans une lettre adressée mercredi à François Fillon. Le président de la FNSEA s’y insurge d’avoir découvert le 21 juillet dans les documents transmis par le gouvernement des dispositions non validées par les comités opérationnels de suivi du Grenelle. C’est le cas par exemple de l’instauration d’une taxe azote, du relèvement de la redevance pesant sur les produits phytosanitaires ou encore l’aménagement des dispositions fiscales sur les biocarburants. Autres mesures non consensuelles dénoncées par la FNSEA : l’obligation de pratiquer l’agriculture bio dans les périmètres de protection des captages d’eau et l’expropriation des agriculteurs exploitant dans les zones humides.