La baisse de l’euro au secours de la compétitivité
La baisse du taux directeur décidé hier par la banque centrale a accentué le recul de l’euro, redonnant de la compétitivité au blé européen, français en particulier, qui a repris pied sur le marché égyptien. Il limite les conséquences du contexte baissier illustré par la dégradation des cours à Chicago. Ainsi Euronext a-t-il pu clôturer hier à 170,75 €. La baisse se poursuit sur le physique à 169 € rendu Rouen en 76/220/11 et 161/162 en blé standard. L’annonce d’un éventuel cessez le feu en Ukraine avait donné un coup d’arrêt à la fermeté, toute relative, du début de semaine, et ce facteur continue d’influencer le marché malgré l’incertitude sur la solidité d’un tel accord. L’orge fourragère baisse à 147 € rendu Rouen et le maïs suit le mouvement à 160 € FOB Rhin.
Du 27 août au 2 septembre, Bruxelles a délivré des certificats d’export de blé à un haut niveau (857 963 t), ce qui porte le total depuis le début de la campagne à 4,65 Mt, dont 1,48 Mt pour la France, des chiffres proches de 2013. Les certificats d’importation de maïs atteignent près de 2 Mt contre 315 000 t il y a un an. Les embarquements dans les ports français assurent un rythme soutenu, 120 700 t de blé à Rouen, dont 896 000 t à destination de l’Algérie et 13 250 t vers le Royaume-Uni. A La Pallice, les chargements de blé atteignent celles de Rouen, mais surtout en direction de l’Afrique (78 000 t pour le Nigéria).