Jeune bovin : un premier semestre difficile
Gros bovins : Si 2012 et 2013 ont échappé à la traditionnelle baisse des cours du jeune bovin au premier semestre, 2014 a en revanche accusé le coup, relève l’Institut de l’élevage. D’après la cotation FranceAgriMer, les sujets R de race à viande affichent notamment un repli de 22 centimes du kilo sur les 26 premières semaines de l’année. Conséquence d’un débouché italien très demandeur car en manque de marchandises, les cours avaient mieux résisté les deux dernières années, le marché transalpin s’est depuis contracté. Mais avec un recul des abattages à confirmer pour juin et attendu à l’automne, les cours pourraient retrouver une orientation plus ferme durant le second semestre.
Veaux : Le climat est lourd sur le marché du veau de boucherie. Due à la nécessité de dégager des places en ateliers d’engraissement, l’off re aux abattoirs se maintient, constatent les professionnels, alors que les ventes ralentissent à l’aval. D’où une difficulté relevée par les opérateurs à défendre leurs prix.
Ovins : Les cours des agneaux de boucherie se cherchent une orientation en cette première partie de semaine. Tandis que sur certains marchés, le commerce se montre actif, il apparaît plus calme sur d’autres, entraînant des ajustements à la baisse des prix. Une tendance qui pèse en particulier sur les animaux sevrés et lourds. Les cours des agneaux de lait, des sujets jeunes et de qualité, profitent, en revanche, d’une demande soutenue qui leur permet d’enregistrer quelques plus-values.