Inquiétudes autour de la « clause miroir »
Si Coop de France est plutôt satisfaite de la partie du texte concernant les coopératives, elle s’inquiète en revanche des modalités de « la clause miroir ». Le projet de loi propose en effet de répercuter en amont la clause de renégociation avec la distribution indexée sur les prix des matières premières, instaurée par la loi sur la Consommation. L’idée étant de répercuter aux producteurs l’évolution (à la hausse comme à la baisse) des prix décidée avec les GMS. « Ce serait au conseil d’administration d’en proposer les paramètres à l’assemblée générale qui les approuve. Gare à l’usine à gaz ! Une telle mesure serait contreproductive, on a besoin de réactivité. Le conseil d’administration, organe dirigeant de l’entreprise coopérative, devrait pouvoir agir seul », estime Chantal Chomel, directrice des affaires juridiques de Coop de France.