Gros bovins : pas d’accalmie, ni en France, ni en Europe
Le manque d’offre donne le ton sur le marché français voire européen dans son ensemble. Les cours se maintiennent à des niveaux records.
Le manque d’offre donne le ton sur le marché français voire européen dans son ensemble. Les cours se maintiennent à des niveaux records.
Les jours se suivent et se ressemblent sur le marché français des gros bovins, apportant la même inquiétude aux abattoirs : comment faire tourner les outils ? Car le manque d’offre reste crucial et pénalise l’activité. Les cours des animaux sont orientés à la hausse dans l’ensemble des catégories, tirées par les vaches laitières qui manquent à l’appel alors que les besoins sont présents, avec une forte consommation d’élaborés et de haché. Les vaches allaitantes sont sollicitées pour remplir les plannings et profitent donc de la hausse, tous comme les JB. Dans ce contexte, de nouveaux records de prix ont été enregistrés dans toute la France.
Tendance similaire en Europe
Les prix des bovins continuaient de progresser dans toute l’Union et la Commission rapportait des hausses annuelles supérieures à +20 % pour les principales catégories. Les disponibilités sont en retrait chez les principaux producteurs. Au Royaume-Uni, les abattages de janvier sont ainsi les plus faibles jamais enregistrés, en retrait de 10 % sur un an.71 500 tonnes équivalent carcasse de viande ont été produites, une baisse de 8 % par rapport à l’année dernière.