Grippe aviaire : les pays de la région vigilants
Si l’épizootie d’influenza aviaire ne progresse plus au-delà des pays déjà infectés (dixit l’OIE), cela n’empêche pas les pays situés dans et aux confins de la zone infectée de prendre des mesures de précaution drastiques. Hier, les autorités japonaises ont commencé à inspecter les élevages avicoles du sud de l’Archipel, qui hébergent près de sept millions de volailles, au lendemain de la découverte d’un deuxième foyer de grippe aviaire. Ce deuxième cas a été confirmé mardi dans un poulailler privé de la province d’Oita, sur l’île méridionale de Kyûshû, alors que le Japon s’apprêtait à se déclarer débarrassé de l’épizootie. C’est la première fois depuis 1925 que le Japon est touché par la grippe aviaire. De son côté, Singapour a commencé simultanément à tuer 5 000 poulets dans le cadre d’un exercice de préparation à la lutte contre la grippe aviaire qui sévit dans la région. Le gouvernement a également formé une cellule ministérielle pour empêcher la maladie qui a fait 21 morts au Vietnam et en Thailande de contaminer la ville. Singapour n’est pas touché par l’épidémie, mais les services vétérinaires ont décidé de tuer 5 000 poulets pour tester leur état de préparation à son éventuelle arrivée.
Par ailleurs, la grippe aviaire a fait un septième mort mercredi en Thaïlande, portant à 21 le nombre des victimes de l’épidémie en Asie, ont rapporté mercredi les autorités. Il s’agit d’un garçon de 4 ans mort le 3 février. Des examens de laboratoire ont montré que l’enfant, originaire de la province septentrionale du Khon Kaen, était mort de la grippe aviaire. L’épidémie qui touche dix pays d’Asie a fait au total 21 morts, 7 en Thaïlande et 14 au Vietnam.