FNH un peu déçu des débats du 1er chantier d’Egalim
Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et pour l’Homme (FNH), s’est dite « un peu déçue sur la teneur des débats de la première phase des états généraux de l’alimentation », hier à l’occasion des rencontres Restau’Co au Serbotel. « A chaque fois que l’on a voulu intervenir sur la valeur, non seulement financière, mais morale et éthique de l’agriculture, sur les moyens dévolus au bio, nos propositions ont été balayées. On attend maintenant la deuxième phase des états généraux plus dédiée à la qualité », a-t-elle confiée aux Marchés. A propos de l’annonce d’Emmanuel Macron, du 11 octobre, de son objectif de 50% de produits bios ou locaux dans la restauration collective d’ici à 2022, « ce qui nous chagrine un peu dans la formulation c’est le « ou », on voudrait les 2. Du bio d’Argentine ou d’Indonésie a un impact environnemental, via l’émission de gaz à effet de serre », commente la présidente de FNH. L’ONG milite plutôt pour 50% de produits issus de l’agriculture durable dans les cantines d’ici à 2022 dont 30% de bio. Elle souhaite aussi, tout comme Restau’Co, que les pouvoirs publics soutiennent la démarche Mon Restau responsable.