Financer la modernisation de l'industrie des viandes
La commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage en France, présidée par le député Olivier Falorni, remettra son rapport à la mi-septembre. Si d'ores et déjà ce dernier a annoncé le 8 juin dans l'hémicycle que « ce que nous avons pu observer dans les vidéos (de L214, ndlr) ne représente pas la réalité de tous les abattoirs », le rapport devrait pointer la question des investissements. Dressant le bilan de l'inspection menée en avril auprès des 263 abattoirs de boucherie français, Stéphane Le Foll a déclaré qu'elle démontrait qu'il y a « encore des progrès à faire ». Pour trouver une solution aux manquements observés dans le tiers des abattoirs, il a insisté sur l'importance des moyens matériels et humains, mettant en avant l'investissement dans des outils de production mo-dernes ainsi que la formation des personnels. Le ministre a rappelé que le gouvernement avait débloqué une enveloppe de 50 millions d'euros pour la modernisation des outils d'abattage.
Le but était d'obtenir « des abattoirs du futur qui intègrent toutes les techniques possibles et potentielles permettant d'améliorer le travail, l'efficacité et aussi le bien-être animal ». Or « on est loin d'avoir utilisé l'enveloppe prévue », a-t-il insisté. Six projets ont déjà été accompagnés pour 13,2 M€ et trois sont en cours d'instruction pour 4 M€. Il reste donc encore une ligne de 32,7 M€.
Les Marchés Hebdo en disent plus sur les conditions pour en bénéficier.