Fernand mon poulet, le rôtisseur-gastronome
Depuis septembre 2003, Richard de Puymorin et Eric Maury testent, à Toulouse, leur nouveau concept : « Fernand mon poulet, rôtisseur-gastronome ». Un concept qui permet de « manger authentique », tout en « consommant moderne ». 50 % du chiffre d’affaires est réalisé par la vente de poulets, rôtis ou cuisinés en émincés, le reste provenant de la vente des légumes d’accompagnement (riz, pâtes, légumes), de fromages, de desserts et de vins. 70 % des achats des clients se font en vente à emporter, 30 % en livraison à domicile, sur une moitié de la ville. « La formule Fernand mon poulet n’est pas encore définitive, nous nous donnons deux à trois ans pour formater le concept, en fonction des attentes des consommateurs, afin d’en tirer la meilleure valeur ajoutée et d’assurer sa reproductibilité, confie Richard de Puymorin. Notre objectif est de créer un concept de marque et de le développer, mais il est encore trop tôt pour dire si cela se fera en franchise, en nom propre, en faisant appel à un fonds d’investissement ou autre ».
Des produits de qualité, pour une image de marque
Ce qui est sûr, c’est que les deux cogérants ont choisi de travailler des produits de qualité, « pas haut de gamme », mais dont l’image de marque donne un cachet à l’enseigne. Des accords ont ainsi été passés avec Avigers (Association avicole du Gers) et un abattoir du Gers pour l’achat de poulets fermiers Label Rouge. Les fromages sont sélectionnés par la Fromagerie Betty, un bon affineur du marché Victor Hugo de Toulouse. Les crèmes glacées viennent de chez le glacier ariégeois Philippe Faur. Les gâteaux au chocolat sont réalisés avec du Valrhona.
« A chaque fois que nous choisissons un produit, nous nous demandons s’il serait viable dans une autre ville, poursuit Richard de Puymorin. Nous voulons proposer un repas entier, avoir l’image du traiteur en gardant la simplicité de la réalisation. Les employés qui travaillent avec nous ne sont ni cuisiniers expérimentés, ni rôtisseurs de longue date. Il leur suffit de suivre nos recettes. Le concept Fernand mon poulet doit pouvoir être exploité par des personnes inexpérimentées, mais motivées ».
Le prix d’un poulet rôti est ainsi de 15 euros et un menu (part de poulet, pommes de terre sarladaises, camembert et boisson) est proposé à 6,50 euros. Le premier Fernand mon poulet réalise 35 000 euros de chiffre d’affaires par mois. Richard de Puymorin et Eric Maury ouvriront une deuxième unité, début mars, au marché Victor Hugo et une troisième, en septembre, dans le quartier St-Cyprien, sur la rive gauche.