Etiquetage : seul le lieu de transformation compte, selon l’Ania
« La valeur d’un produit se fait au moment où il est transformé. Ce n’est pas la matière première qui compte sinon la transformation n’a aucune valeur », a déclaré Jean-René Buisson, président de l’association nationale des industries alimentaires (Ania), ce matin lors d’une conférence de presse. L’association s’oppose à la position des pouvoirs publics défendue dans la LMAP selon laquelle si « une matière première composant plus de 50% du produit n’est pas française, le produit n’est pas Français ». Les positions de la FCD (fédération des entreprises du commerce et de la distribution) et de l’Ania divergent sur ce sujet. L’Ania pense que cette question doit être tranchée au niveau européen.