Etiquetage environnemental : place à l’expérimentation
Formulée à l’occasion du Grenelle de l’environnement, la demande d’informer le consommateur sur la performance environnementale des produits de grande consommation sera mise en œuvre à partir de 2011 par le biais d’une expérimentation. A l’issue d’une conférence organisée hier à Paris par l’Ania, la FCD et l’Ademe sur le sujet, Chantal Jouanno, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a précisé que l’appel d’offre se terminait à la fin du mois d’octobre et que l’expérimentation démarrerait en juillet 2011. Elle durera un an. Le dossier sera alors à nouveau examiné par le Parlement. Cette expérimentation s’appuiera sur une base de données publique en cours de constitution par l’Ademe et sur une approche « multicritères », incluant l’impact carbone, mais aussi la pollution des eaux, la consommation d’eau et la biodiversité. Les industriels, distributeurs et l’Ademe ont présenté avant l’intervention de la secrétaire d’Etat Chantal Jouanno les résultats de l’expérimentation qu’ils ont commencé à lancer sur 150 références alimentaires et 150 références non-alimentaires. Elle a mis en évidence de nombreuses difficultés à disposer de données fiables et d’une méthodologie consensuelle. Autres écueils : le coût, en particulier pour les PME, et le besoin d’une harmonisation européenne voire mondiale de cet étiquetage.