... et le commerce de gros de volailles se normalise
« La plupart des industriels facturent l'équarrissage dans le prix de vente », se félicite Marc Hervouet, président de la FENSCOPA (fédération nationale du commerce de gros en produits avicoles, gibiers, agneaux de lait et chevreaux) et se dit satisfait que ces fournisseurs aient renoncé à inscrire une ligne de facturation supplémentaire. D'accord avec le principe de la répercussion à l'aval du coût de l'équarrissage et de la destruction des déchets, le responsable professionnel se dispose à demander à ses adhérents de « bien vouloir accepter une hausse raisonnable tenant compte de ces coûts ». Il ne précisera aucun montant, de sorte que les opérateurs resteront à l'écart du soupçon d'entente, précise-t-il. En début de semaine, Marc Hervouet alertait Les Marchés d'un risque de « boycott » des volaillers de Rungis insoumis au pied de facture des abatteurs de volailles.