Recommandations en faveur de la « bioéconomie bleue »
En France, ressources marines et aquacoles pourraient être mieux exploitées
Un rapport prospectif sur la « bioéconomie bleue », c’est-à-dire la valorisation des ressources issues des milieux aquatiques, marins et d’eaux douces, vient d’être édité par le ministère de l’Agriculture et le CGAAER (Conseil général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des espaces ruraux). Ses recommandations doivent permettre au ministère de proposer des orientations gouvernementales, en cohérence avec la stratégie nationale de la bioéconomie, lors d’un prochain Comité interministériel de la mer (Cimer). L’une des recommandations est de lever les freins au développement de l’aquaculture et de soutenir les nouveaux projets. Mais les principales recommandations du rapport portent sur la valorisation des coproduits du poisson et des coquillages ainsi que des algues. Certaines visent à renforcer la structuration et la connaissance des filières. D’autres consistent à encourager la collaboration entre l’Etat, les régions et l’UE d’une part, entre les différents maillons de l’innovation d’autre part, en aidant les TPE et PME à grandir. Il ressort du rapport que les financeurs se méfient des projets de rechercher et de développement dans la bioéconomie marine. Alors que de nombreux positionnements de marché sont prometteurs, comme sur ceux des ingrédients alimentaires et de la cosmétique. La « bioéconomie bleue » « peut contribuer substantiellement à répondre aux enjeux globaux mais également locaux », argumente aussi la mission.