En 2017, le foie gras a reculé en restauration
L’interprofession du foie gras (Cifog) a tiré les conclusions de l’année 2017 hier devant la presse. La filière a subi l’an dernier une réduction de 20% de matière à transformer, pour la deuxième année consécutive. Si les ventes en GMS se sont maintenues en valeur, et ont même progressé (de 1% d’après les chiffres IRI) pour un recul de 12,8% en volume, les responsables déplorent un glissement plus grave en restauration, sans pouvoir émettre de chiffres précis. Dans ce secteur, outre le foie gras, le magret de canard a laissé un peu plus de place au filet (issu d’un canard à rôtir), aux grillades de bœuf et aux autres viandes de volaille. Le président du Cifog Michet Fruchet a considéré qu’il s’agit de reconquérir ce marché. Il a aussi répété sa suggestion de promouvoir auprès des consommateurs et de la grande distribution le foie gras cru surgelé. En effet les mesures de biosécurité se mettant en place dans les élevages vont limiter la production dans les prochaines années. La production de foie gras mi-cuit autorise peu d’anticipation aux industriels. Michel Fruchet présente le foie gras surgelé comme une bonne alternative.