Deux sécheresses consécutives ?
Le déficit hydrique recensé sur une grande partie de l’Hexagone inquiète la filière.
Au mois de mai 2011, lors de l’épisode de sécheresse printanière, les abattages de brebis avaient dépassé de 19 % leur niveau de mai 2010. Le contexte est similaire cette année. Les coûts de production sont restés stables au deuxième semestre 2011, à des niveaux très élevés. En janvier, l’Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) dépassait légèrement son niveau record de juillet 2008. Le coût de l’aliment, qui s’était éloigné à la fin de l’année dernière de ses sommets de l’été précédent, semble de nouveau s’orienter à la hausse, d’après les prévisions de l’Institut de l’élevage. En cas de déficit fourrager, les éleveurs pourraient alors de nouveau fortement réformer.