Des négociations « à haut risque », selon la Fict
Dans un communiqué de ce jour, la Fédération des industriels charcutiers-traiteur (Fict) constate des « négociations à haut risque en charcuterie-salaison ». « A dix jours de la fin des négociations commerciales sur les produits de marque fabricant, la Fict constate que les demandes des centrales d’achat ou de référencement des grandes enseignes nationales alimentaires ne feront que dégrader la situation économique de leurs fournisseurs et, par conséquent, celle des éleveurs », explique la fédération. Elle dénonce les réclamations de baisses demandées par les centrales, « qui ne prennent nullement en considération l’évolution réelle des prix des matières premières (pièces de découpe) et des coûts d’exploitation ». La fédération met avant des travaux actuels sur de
« nouvelles modalités de contractualisation avec leur amont à travers des expérimentations en cours », ajoutant « la solidité d’une filière vient de la juste rémunération de chacun des acteurs et non pas de l’accaparement de la valeur par un seul ». Dans un communiqué, l’Ania salue « l’attention que les industriels français de la charcuterie portent aux éleveurs de porcs, ainsi que leurs expérimentations de contractualisation ».