Des importations mondiales toniques
Selon les prévisions d'avril du département de l'agriculture américain (USDA), les importations mondiales de poulet devraient poursuivre leur croissance cette année. Les pays du Proche et Moyen-Orient resteraient les clients les plus importants. Attendus en hausse de 4,9 %, les achats de l'Arabie saoudite pourraient battre un nouveau record à 860 000 tonnes (t). De même, les importations irakiennes sont en mesure d'atteindre un sommet à 730 000 t, en hausse de 8,5 % en un an. C'est toutefois le Japon qui devrait se tenir sur la première marche du podium, avec des prévisions d'importations en hausse d'un peu moins de 1,3 % à 865 000 t. En Afrique, la demande pourrait être moins soutenue que prévu. Néanmoins, certains pays sont en mesure de développer leurs achats. À commencer par l'Angola, où les commandes grimperaient de 9 % pour s'installer à 350 000 t. À l'inverse, l'USDA anticipe une baisse des importations sud-africaines, de près de 4,2 % à 340 000 t, en raison de la mise en place de droits de douane antidumping. Sur le continent américain, les prévisions sont à une hausse des importations de 1,9 % au Mexique (695 000 t), mais à un tassement de 1 000 t (-0,3 %) au Vénézuela (340 000 t).
Europe : hausse des importations en vuePour l'Union européenne, l'USDA mise sur une hausse de 4,3 % des importations, en raison d'une demande intérieure plus soutenue – la volaille restant une source de protéine bon marché – qui ne serait pas satisfaite par la production communautaire, malgré le repli annoncé des exportations (-1,2 %, - 13 000 t).