Commerce calme, la filière mise sur le printemps
Volaille : Si le tout début mars a été synonyme de marché régulier et plutôt satisfaisant, le calme a depuis fait son retour sur le marché français de la volaille. Les ventes manquent de tonus pour l’ensemble des produits. Les prix évoluent peu. À noter toutefois, selon certains opérateurs, des surplus de poulets fermiers ces dernières semaines, faute de commerce suffisant. Surplus qui commencent néanmoins à se résorber.
L’arrivée du printemps et du début de mois devrait animer le commerce ces prochaines semaines, en poulet et dinde en priorité, surtout si la météo se montre plus ensoleillée. Un ralentissement devrait en revanche s’amorcer en poule, pintade et lapin.
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré confirmait son retour à l’équilibre mardi et les tarifs se maintenaient aisément. Grossistes et détaillants étaient un peu plus présents aux achats, sans que leur demande soit exceptionnelle non plus. En parallèle, les disponibilités étaient stables à baissières. La plupart des centres s’estimaient à jour dans leurs offres, voire manquaient ponctuellement de telle ou telle marchandise. Les quelques opérateurs étant encore chargés relevaient une concurrence toujours pressante d’œufs calibrés européens chez leurs clients, peu sensibles à l’origine France.
En Europe, la fermeté reste d’actualité, au Nord comme au Sud. L’offre est tout juste suffisante pour répondre à une demande régulière pour la période. À noter par ailleurs la croissance des exportations européennes d’œufs et d’ovoproduits en 2018. Selon Bruxelles, elles ont augmenté en un an de 10 022 tonnes équivalent œuf coquille (téoc) à 219 252 téoc, sous l’impulsion des envois au Japon (+9 155 téoc à 62 367 téoc) et à Israël (+8 410 téoc, 19 090 téoc). L’Europe a en revanche perdu du terrain vers son second client, la Suisse (-1 017 téoc, 39 516 téoc) et a vu ses ventes chuter vers la Corée du Sud (-3 816 téoc, 4 095 téoc).