Comment promouvoir le label Rouge à l'export
Sopexa a récemment remporté l'appel d'offres pour la nouvelle campagne de communication de la volaille fermière label Rouge. L'objectif : développer les marchés à l'export, notamment en Allemagne et en Belgique. Pour informer et convaincre les professionnels de ces deux pays, l'agence de promotion compte mettre en avant les atouts « naturalité », « qualité supérieure garantie » et « traçabilité » des élevages label Rouge. Le kiwi de l'Adour, les herbes de Provence ou encore le jambon de Bayonne label Rouge lorgnent de plus en plus l'international. Mais hors de nos frontières, ce n'est pas la notoriété du label, encore trop faible, qui fait vendre, mais plutôt les normes de qualité de ses cahiers des charges. Elles répondent à une demande croissante de la part des importateurs et distributeurs, notamment en Asie, où le haut de gamme se développe. Le marché des labels Rouge pèse aujourd'hui environ 830 millions d'euros pour 429 cahiers des charges en France. Pour croître encore, ces filières doivent voir au-delà des frontières de notre marché mature. Mais comment parvenir à se faire un nom à l'étranger? C'était le thème de la dernière assemblée générale de la FedeLIS, les 12 et 13 juin. Un débat quelque peu brouillé par la fronde des opérateurs du label Rouge contre la hausse des droits à payer auprès de l'Inao. Institut dont la mission consiste entre autres à aider les signes de qualité à se protéger des usurpations à l'étranger. Explications.