Chicago : prix plus fermes pour le blé
Les cours du blé se sont raffermis hier à Chicago sous la menace de conditions météo pouvant affecter les récoltes. Aux États-Unis, le blé d'hiver est entré en dormance un peu plus tôt que d'habitude et se révèle plus vulnérable du fait des basses températures dans le centre du pays. Le temps est aussi loin d'être idéal en Australie et en Russie, tandis qu’une partie du blé ukrainien n'a pas encore émergé.
En maïs et soja, les mouvements sont restés limités à la veille de Thanksgiving. Les opérateurs ont simplement consolidé leurs positions. La moisson est quasi terminée aux États-Unis. La demande reste solide, avec notamment une production d'éthanol record la semaine dernière. Les exportations peinent un peu mais la demande en maïs, et surtout en soja, à destination de l'alimentation animale demeure soutenue. En outre, en pleine déroute des cours du brut, les investisseurs attendaient l'issue de la réunion de ce jour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Sur douze mois, une évolution des cours du brut de l'ordre de 1 % se traduit par un changement dans la même direction des prix du maïs de 0,20 %.