Chicago : l’optimisme sur la demande chinoise propulse le maïs
Le ministère de l’Agriculture chinois vient de publier des chiffres montrant que le cheptel porcin avait grossi de près de 27 % sur un an en octobre. La Chine est le premier producteur de porcs au monde et ces animaux ont besoin d’énormément de céréales pour s’alimenter. Certains estiment même que la Chine va doubler ses importations de maïs d’ici à la fin de la campagne 2020-2021. Le soja est aussi monté dans l’attente de nouvelles commandes de la part de Pékin, même si aucune vente à l’exportation de l’oléagineux n’a été annoncée par le gouvernement américain depuis une semaine. Le temps sec en Amérique du Sud suscite des interrogations sur les récoltes, ce qui tire les prix vers le haut. Les acteurs du marché seront attentifs, dans les prochains jours, à la volonté de la Chine d’aller de l’avant, à la capacité du Brésil de faire pousser ce qui pourrait être une récolte historique (malgré la météo difficile du début de saison) et à la taille réelle des récoltes de cette année aux États-Unis déjà plusieurs fois revues à la baisse. Le blé a pour sa part continué de profiter du repli du dollar. La céréale a tendance à s’apprécier en cas de recul du billet vert, car elle devient moins chère pour les investisseurs munis d’autres monnaies.