Changement de campagne dans la baisse
Les derniers jours de la campagne qui vient de s’achever ont été salués par l’habituelle série de rapports, dont celui du CIC, présenté dans notre dernière chronique et celui de l’USDA, le plus attendu en raison des inconnues pesant sur l’état des cultures et des surfaces aux Etats-Unis. Rapport qui a surpris les observateurs par ses conclusions contraires aux attentes des observateurs qui, au lieu de la baisse de l’aire maïs prévue, découvrent une estimation augmentée de quelque 700 000 hectares. Le marché a sans doute surjoué cet effet de surprise en accusant une baisse brutale des prix pour les céréales à Chicago, contaminant le marché à terme européen. En France, la canicule a posé question mais avec l’avancée des coupes d’orge et les premières moissons de blé les craintes se dissipent quant aux conséquences de ce grand coup de chaud. La pression de la récolte s’exerce donc sur les cours du physique pour les céréales à paille dans un marché étroit, notamment à l’export (24 000 t de blé et 20 000 t d’orge ont été chargées durant la dernière semaine de la campagne). Sur l’intérieur, les FAB n’éprouvent guère de craintes pour leurs approvisionnements de soudure. Le maïs échappe à la baisse du blé et de l’orge, tandis que le colza subit celle du palme, du canola et du pétrole.