Céréales : tendance ferme
La nouvelle détente de l’euro et la tension à Chicago ont été prises en compte par Euronext qui a clôturé hier en hausse de 1 euro sur l’échéance novembre, en blé comme en maïs. Malgré la baisse du pétrole et l’abondance de l’offre (23,8 millions de tonnes dans l’Union européenne contre 20,6 millions de tonnes l’an dernier), le colza a lui aussi pris en considération la hausse du soja à Chicago.
Sur le marché physique du blé, malgré une activité réduite à l’export, la résistance des vendeurs se traduit par des primes plus élevées par rapport au Matif. L’orge s’appuie sur l’exportation pour maintenir une orientation ferme des prix en portuaire, se traduisant toujours par des cours intérieurs supérieurs à ceux de blé fourrager et du maïs. Celui-ci demeure compétitif à destination de l’Union européenne, du Nord au Sud, particulièrement l’origine Sud-Ouest à destination de l’Espagne. Cependant, nos concurrents mer Noire pourraient exercer une pression par les prix avec les besoins de dégagement de leur récolte.