Céréales : sous influence météorologique
Les cours des céréales continuent de réagir sur les marchés internationaux aux conditions météo, avec des changements de cap rapides selon que l’on s’inquiète du déficit hydrique ou que l’on se réjouisse des annonces de l’arrivée des pluies, ce qui est le cas aujourd’hui, en Russie, en Ukraine ou aux Etats-Unis. Néanmoins, si l’on excepte la volatilité quotidienne entretenue par le baromètre, on enregistre sur une semaine le passage de la fermeté à la baisse, Euronext ayant concédé un repli de quelque 5 € sur le marché du blé depuis le 13 octobre, pour clôturer hier à 175,50 €, échéance décembre. Le marché physique, toujours dans l’attente d’une accélération de l’export, s’est stabilisé, tout comme celui de l’orge fourragère. La confirmation de la faiblesse de la récolte de maïs française, communautaire et ukrainienne, soutient les cours du maïs en physique malgré la modicité de la demande. Le colza s’aligne sur Chicago où le soja s’affichait en hausse, conséquence d’une certaine lenteur de la récolte et de la bonne demande chinoise. Le marché physique du colza confirme aussi son raffermissement.