Céréales : poursuite de la baisse
L’embellie sur les marchés du blé consécutive au rapport de l’USDA sur la baisse des semis aux Etats-Unis aura fait long feu et les cours sont repartis à la baisse. Les fondamentaux ne jouent plus qu’un rôle secondaire. Les tendances des matières premières sont dictées par les marchés financiers qui continuent de se dégrader. Sur le marché européen, le retour à des tirages de certificats plus confortables, 754 400 t pour la période du 6 au 13 janvier n’a pas redonné beaucoup de couleur au marché export ; les tonnages accordés dans l’U.E à 28, depuis le début de la campagne demeurent encore inférieurs de 1,8 Mt, à ceux de l’an dernier, avec 15,3 Mt. En outre les embarquements français vers les pays tiers après six mois de campagne, sont supérieurs de 2 % à l’an dernier, avec 4,5 Mt. Sur le marché français, la révision en baisse de quelque 600 000 t des exportations (pays tiers et U.E) et l’alourdissement du stock résultant apportent une pression supplémentaire sur les prix du physique, le blé cotant 152 €, rendu Rouen. L’orge surmonte peu à peu la défection de la Chine grâce à la demande de l’Arabie saoudite et du Maghreb, mais subit quand même la tendance baissière générale, s’affichant à 143 €, rendu Rouen. Bien que les attributions de certificats d’importation de maïs aient ralenti la semaine dernière, ils restent en avance de près de 2,2 Mt sur l’an dernier, dans l’U.E, débouché très réduit, aujourd’hui pour l’origine française ; on cote 160 €, FOB Rhin.