Céréales : nouveau décrochage
Les prix du blé n’avaient pas réagi trop brutalement à l’annonce de l’alourdissement du stock français de blé porté à 6 Mt, le marché semblant avoir déjà intégré le fait, mais la conjoncture, en particulier la situation des marchés financiers et la baisse du pétrole, n’a pas permis au court et modeste rebond des cours de se confirmer. Le seul soutien visible est le recul de l’euro qui n’a cependant pas été pris en compte par Euronext, décrochant à nouveau. A la lourdeur des disponibilités, notamment des stocks à la ferme et des mises en dépôts dans les O.S., s’ajoute la pression de l’avancement et du bon état des cultures en France, mais aussi aux Etats-Unis et dans le bassin Mer Noire, même si ces conditions météo très douces rendent les cultures plus exposées à un gel tardif. Le blé dur, en retard d’exportation, espère dans l’appel d’offres égyptien. L’orge de mouture s’inscrit dans la tendance du blé, comme le maïs malgré la moindre pression de l’importation et l’éventuelle application des droits de douanes. Le colza a accompagné la baisse du pétrole mais aussi celle du Canola sur le marché canadien.