Céréales : L’offre plus présente que la demande
Dans l’Hexagone, la moisson connaît une forte accélération des chantiers avant l’arrivée annoncée des orages. Les livraisons de blé et d’orge aux OS vont bon train et il y aura de la marchandise disponible pour la reprise des chargements portuaires. Mais pour le moment, les exportations communautaires, dont françaises, sont en retard. Après 3 semaines de nouvelle campagne, les exportations de blé tendre de l’UE portent sur 584 000 t, contre 648 700 pour la période correspondante de l’an dernier ; la France figure pour 68 000 t, contre 228 700 t. Les sorties d’orge de l’UE atteignent 170 400 t, contre 186 000 l’an dernier, dont France, 1 850 t, versus 55 200 t. Le volume et la qualité de ce millésime seront un bon argument en faveur des blé et orge français à l’export, avec l’aide d’un euro baissier. Il ne manque que les acheteurs. On observera donc l’appel d’offres de blé tunisien, ce jour, pour juger de la compétitivité de l’offre française, qui n’avait guère de chance de participer au tender égyptien de 300 000 t, hier, revenu à l’origine Mer Noire. Si les exportations communautaires de blé et d’orge sont en retard, ce n’est pas le cas des importations de maïs qui atteignent déjà 1,24 Mt, contre 685 000 t l’an dernier, à date. Malgré le manque de transactions, les prix du maïs résistent, soutenus par les risques encourus par les cultures pour cause de sécheresse.