Céréales : limites de la hausse
Les pluies tombent toujours sur le Midwest et menacent même de s’amplifier, mais la hausse s’est arrêtée à Chicago. Sans sous-estimer la pression que peut exercer la production américaine sur le marché mondial céréalier, les risques de baisse de récolte US sont, dans l’état actuel des cultures en UE et Mer Noire beaucoup moins influentes. Par ailleurs, le conflit sino-américai, a trouvé un palliatif passager avec l’aide nationale de 16 milliards $ (on rêve !!) accordée aux producteurs américains. Ce qui les encouragera à poursuivre les semis de printemps, malgré les conditions défavorables et les risques de déception qualitative et de rendement. Hier, Euronext a clôturé sur une petite note de raffermissement. Le marché physique reste prudent, avec une activité de fin de campagne, tant en portuaire que sur l’intérieur. On cote en blé ancienne récolte, 174 €, rendu Rouen et, en nouvelle, 172 sur juillet/août. L’orge a connu en début de semaine un petit coup de fouet dû à des demandes de complément de bateaux ; les prix sont vite retombés à 147 € (pratiquement nominal) rendu Rouen, la nouvelle récolte se marquant à 161 €, en dégagement. Le maïs ne sort pas du cadre local et cote, en disponible 167 €, rendu Bretagne.